Pendant des années, les influenceurs ont promu sans trop de scrupules des casinos en ligne illégaux, souvent basés à l’étranger, attirant ainsi des milliers de jeunes internautes vers des plateformes non réglementées. Mais depuis 2023, le cadre juridique a changé en France. Une nouvelle loi encadre strictement les partenariats commerciaux des créateurs de contenus, notamment lorsqu’il s’agit de jeux d’argent en ligne. Et autant dire que cette réforme a fait l’effet d’une bombe dans le monde de l’influence.
Chez casino-2-fou.com, on suit de près cette évolution. Et pour cause : ce texte vient bouleverser les règles du jeu sur Twitch, YouTube, Instagram ou TikTok, en interdisant purement et simplement toute promotion de casinos en ligne non agréés par l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ). Décryptage d’une loi qui remet les pendules à l’heure… et pourrait bien assainir un milieu devenu un peu trop permissif.
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Une interdiction claire : fini la pub pour les casinos illégaux
Ce que prévoit la loi de 2023, c’est très simple : tout influenceur, qu’il soit en France ou s’adressant à un public français, n’a plus le droit de promouvoir un site de jeux d’argent ou de hasard qui n’est pas autorisé par la réglementation française. En clair, seuls les opérateurs agréés par l’ANJ – comme ceux qui proposent des paris sportifs ou hippiques – peuvent faire l’objet d’un partenariat. Les casinos en ligne étrangers, qui n’ont pas de licence française (et ne peuvent pas en obtenir aujourd’hui), sont donc exclus.
Le texte ne laisse place à aucune interprétation. Qu’il s’agisse d’un lien d’affiliation dans une bio, d’une vidéo sponsorisée, ou d’un simple code promo partagé en story, tout contenu faisant la promotion d’un casino non autorisé est désormais illégal. Et la loi prévoit des sanctions sévères : jusqu’à 2 ans de prison et 300 000 € d’amende, sans compter les éventuelles peines complémentaires comme l’interdiction d’exercer.
C’est une véritable rupture. Avant cette loi, les plateformes sociales étaient inondées de contenus vantant les mérites de casinos offshore. Certains influenceurs, parfois très suivis, n’hésitaient pas à se filmer en pleine session de jeu, à afficher leurs « gains » impressionnants, et à inviter leur communauté à s’inscrire sur des sites douteux. Désormais, ces pratiques peuvent être considérées comme de la publicité illégale pour un service interdit, et faire l’objet de poursuites judiciaires.

L’influence sous haute surveillance : l’ANJ et la DGCCRF à l’affût
Ce changement législatif ne serait qu’un effet d’annonce sans contrôle derrière. Mais justement, l’État a décidé de ne pas plaisanter. La DGCCRF (Répression des Fraudes) et l’Autorité Nationale des Jeux travaillent de concert pour surveiller activement les contenus publiés sur les réseaux sociaux. Et les premiers rappels à l’ordre ne se sont pas fait attendre : plusieurs influenceurs ont déjà été sommés de supprimer leurs publications et de mettre fin à des contrats illégaux avec des casinos étrangers.
On entre donc dans une ère de surveillance numérique, où chaque message est potentiellement analysé. Et ce n’est pas un hasard : la cible de ces campagnes de promotion, ce sont souvent des jeunes, parfois mineurs, très sensibles aux promesses de gains faciles. Or, les casinos illégaux ne respectent aucune obligation de vérification d’âge, ni de politique de jeu responsable. Le législateur veut donc casser cette dynamique avant qu’elle ne fasse encore plus de dégâts.
Chez casino-2-fou.com, on pense que cette régulation est non seulement justifiée, mais indispensable. Le jeu d’argent, surtout en ligne, n’est pas un produit comme les autres. Il peut entraîner de véritables addictions, des pertes financières importantes, et doit donc être encadré de manière rigoureuse. L’ère de l’influence sans filtre touche à sa fin : désormais, promouvoir un casino, c’est une responsabilité légale, pas juste un business comme un autre.