Alors qu’en France, les casinos en ligne restent officiellement interdits, à l’exception des paris sportifs et de la loterie, la situation est bien différente chez plusieurs de nos voisins. De l’Espagne à la Belgique, en passant par l’Allemagne ou l’Italie, l’Europe offre un paysage réglementaire très contrasté, où certains pays ont décidé d’ouvrir leur marché sous strict contrôle, tandis que d’autres ont opté pour une approche plus restrictive… voire un flou artistique bien entretenu.
Chez casino-2-fou.com, on pense qu’il est essentiel de comprendre ces différences, surtout si vous êtes un joueur qui voyage ou si vous vous posez la question de l’évolution de la loi française. Car oui, ce qui est illégal ici peut être parfaitement autorisé à quelques kilomètres de chez nous. Et inversement. Alors, comment ça se passe chez nos voisins ? Quelles sont les règles qui encadrent les casinos en ligne à l’international ? On vous explique tout.
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L’Allemagne et l’Espagne : ouverture sous condition
En Allemagne, la situation a longtemps été confuse. Chaque Land gérait ses propres règles, ce qui rendait le cadre juridique difficilement lisible. Mais depuis juillet 2021, une nouvelle législation fédérale a vu le jour avec le Glücksspielstaatsvertrag, qui encadre enfin de manière uniforme les casinos en ligne. Désormais, les opérateurs peuvent demander une licence nationale, à condition de respecter une série de contraintes assez strictes : limite de dépôt mensuel (1 000 €), interdiction de certains jeux comme les jackpots progressifs, délais obligatoires entre les spins… Une régulation très encadrée donc, mais qui a le mérite d’exister.
De son côté, l’Espagne a fait le choix depuis 2011 d’autoriser le casino en ligne, sous la supervision de la Dirección General de Ordenación del Juego (DGOJ). L’offre est variée, et les joueurs espagnols peuvent accéder légalement à des machines à sous, jeux de table ou même poker en ligne. Le marché est relativement dynamique, même si la publicité pour les jeux d’argent a été fortement restreinte ces dernières années. Là encore, l’objectif est de limiter les risques d’addiction, tout en permettant un accès encadré au jeu.
Ce qu’on note dans ces deux cas, c’est une volonté claire de mettre le joueur au centre du dispositif de régulation. Les plateformes sont tenues d’offrir des outils de jeu responsable (auto-exclusion, limites personnalisables, etc.) et les autorités peuvent sanctionner les opérateurs en cas de non-conformité. Le modèle est exigeant, mais il permet aux joueurs d’avoir accès à un cadre sécurisé, ce qui manque cruellement en France à l’heure actuelle.

La Belgique et l’Italie : des cadres stricts mais efficaces
En Belgique, la Commission des Jeux de Hasard (CJH) supervise un marché particulièrement encadré. Pour pouvoir proposer du casino en ligne, un opérateur doit impérativement être lié à un casino terrestre physique existant en Belgique. Ce modèle hybride limite donc fortement l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché, mais garantit une traçabilité maximale. Les joueurs belges ont accès à une offre légale, mais avec des contrôles très poussés. Et gare à ceux qui s’aventurent sur des sites non autorisés : la CJH n’hésite pas à bloquer les plateformes illégales et à infliger des amendes aux joueurs eux-mêmes. Oui, même le joueur peut être sanctionné.
L’Italie, elle aussi, a légalisé le casino en ligne depuis 2011. L’autorité en charge, l’Agenzia delle Dogane e dei Monopoli (ADM), délivre des licences à des opérateurs qui doivent respecter des normes précises en matière de transparence, de sécurité et de jeu responsable. Le marché italien est très actif, avec de nombreux casinos licenciés qui proposent une expérience utilisateur moderne, souvent supérieure à ce qu’on trouve dans les pays plus frileux. En revanche, comme en Espagne, les campagnes publicitaires ont été largement restreintes ces dernières années, pour limiter l’exposition des jeunes publics.
Ce qui ressort de ces modèles, c’est que la régulation ne tue pas l’offre, bien au contraire. Elle l’assainit, elle protège le joueur, et elle offre aux États une source de revenus fiscaux importante. Pour nous, à casino-2-fou.com, ces exemples européens montrent qu’il est tout à fait possible de concilier liberté de jouer et protection des usagers, à condition d’avoir une volonté politique claire.